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Sur Le Premier Ponton...

  • : Arsène Bontemps, dandy transatlantique
  • : Les désœuvrements d'Arsène Bontemps, écrivain avec le sou mais sans inspiration. Welcome aboard !
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Déroulement du périple

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Chapitres De L'histoire

11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 09:00

Résumé des sessions précédentes : Le soir-même de votre embarquement sur le Lamartine, le peintre officiel de la compagnie est retrouvé mort dans sa cabine. C'est une jeune femme qui a donné l'alerte, avant de disparaître aussitôt. L'analyse de la bouteille de whisky du défunt ayant révélé la présence d'un poison toxique, vous voilà sur la piste d'un meurtrier...ou d'une meurtrière ?

Vous avez décidé de vous rendre dans les bas fonds du navire pour y retrouver la mystérieuse demoiselle...



Vous êtes descendu par le grand escalier, tout droit jusqu'au pont F. Les colonnades ici sont plus minces, les cabines plus serrées, et l'odeur plus infecte. Un mélange de sueur et d'huile à moteur. On se presse dans tous les sens, on joue aux cartes à la bastonnade. On s'bécote et on s'étripaille dans les salons à cigarette. On écoute même de la musique, bricolée à la hâte dans des postes de radio aux circuits ouverts à tous les vents.

 

 

Sur votre passage, les moustaches s'agitent et les conversations s'arrêtent. Les regards sont lourds de sens. Votre canne n'a rien à faire dans les quartiers du bas peuple, et vos questions non plus. La jeune femme reste introuvable, et personne ne semble la connaître. A vrai dire, personne ne veut vous aider. Il faut bien dire qu'il y a plus de cinq cent passagers en troisième, et que ce ne sont pas les jolies blondes qui manquent. Vous obtenez néanmoins quelques réponses intéressantes, parmi lesquelles :


« Une blonde ? Y'a pas assez de putain en première, minable ? »


« Ecoute, p'tit. En toute amitié. Si tu décanilles pas de ma table, je te bouffe un rein. »


« Hmm...Allez, fais pas ta timide... Je trouve mignonne, moi, et j'ai cinquante francs qui me pèsent sur les hanches... »


«...»


Écœuré, vous êtes sur le point d'abandonner lorsque une voix fluette vous monte aux oreilles : « Une partie de baby m'sieur ?»

C'est un petit garçon qui vient de vous poser la question, avec de grandes mèches noires et un sourire plein de trous. « J'cherche un gusse pour me battre avec les deux, là. Y m'laissent pas jouer, et c'est pas chouette j'trouve. »


Baby foot

Le garçon vous demande de se joindre à lui pour "en mettre une bonne à ces deux couillons"


L'homme de droite vient d'envoyer une salve monumentale dans le but adverse. Il jure un coup avant de reporter son regard sur vous et d'esquisser un sourire mauvais :

« Tiens mais c'est la Noël ! Regarde-moi ça Arthy, le gentil brise-col que voilà !

— Si le monsieur veut jouer, répond son comparse, va falloir qu'il nous tienne la barre haute.

— Mais le monsieur va jouer, Arthy ! Il va le faire, et j'espère qu'il comprends où est son avantage ! » Le grand escogriffe ne prend pas la peine de préciser sa pensée, mais voilà qu'il prend un intérêt suspect à vous voir participer à ce match. Vous remarquez avec inquiétude une bosse au niveau de la poche intérieure de son veston, et cela ne vous semble pas être un simple portefeuille.

Le jeune garçon, lui, semble brûler d'en découdre, et vous jette un regard implorant. Son amitié pourrait vous être précieuse pour la suite de votre enquête.


Que faites-vous ?

1)
Vous savez comment gagner à coup sûr à ce genre de jeu : refuser de participer. Vous continuez votre chemin, et tant pis pour le gamin.


2) Quelque chose vous dit que ces deux butors sont mauvais perdants. Vous préférez vous en faire des amis que des ennemis, et décidez ainsi de jouer mais de perdre délibérement.

 

3) "Vae Victis" comme dit l'autre, et vous n'allez pas vous laisser marcher sur les pieds. Le diable est avec vous, et ces deux imbéciles vont regretter votre coup de poignet.


4) ...



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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:31
    Vous vous réveillez en sueur. Il vous faut une bonne minute avant de réaliser que vous vous trouvez dans une cabine de transatlantique, et encore une pour comprendre qu'il ne s'agit pas de la vôtre. Vous vous souvenez d'un verre de gin. Ou de whisky. En tout cas, ce n'était pas de l'eau. Un léger soupir reporte votre attention sur la forme nue et recroquevillée qui dort à côté de vous. Vous êtes, à votre grand effroi, couché aux côtés de Lady Sesquipedalian.
    Vous connaissez désormais son prénom,"Prudence", et jamais femme ne vous sembla mieux sentir la fleur fanée que celle-ci. Les bribes de la nuit qui vous reviennent vous font penser que vous n’avez pourtant guère démérité, malgré la drogue que la dame a vraisemblablement versé dans votre verre.
« Mmmmh ! Petit chéri... souffle-t-elle depuis sa couche. Vous êtes déjà levé ?
— Hé oui, belle dame, je le suis. répondez-vous obligeamment, les yeux déjà à la recherche d’une sortie.
— Il est charmant ! Soyez bon chevalier, Sire Arsène, et sonnez donc quelqu’un pour que l’on nous apporte quelque chose à grignoter. Apprenez que vous avez dévoré jusqu’à mes toutes dernières forces, abominable canaillou !
— Vous m’en voyez ravi, mais je ne puis rester. J’ai rendez-vous. Je vous laisse, hélas, mais je vous envoie de ce pas quelqu’un. » répliquez-vous avant de vous sauver dans le couloir, sous le regard soudain perdu de la lady.


kay-eyes-2"Prudence" tente de vous retenir avec un regard encore endormi et bouleversé.


     Vous n’avez heureusement croisé personne dans les coursives, et vous retrouvez avec joie votre chambre où vous faites un brin de toilette. Votre regard retombe alors sur la bouteille de whisky récupérée dans la chambre du peintre : vous vous étiez promis de la montrer à Bernique Volte, pour qu’il vous aide à analyser son contenu, et il est bientôt l’heure de sa visite au fumoir. Vous vous emparez d’un nouveau chapeau avant de vous mettre en chemin. A peine ouvrez-vous la porte de votre cabine que le capitaine vous repousse à l’intérieur avec fracas.
     « Oh pardon mon bon Arsène. Je suis navré, c’est les nerfs.
— Vous êtes tout excusé Archibald ; peut-être pourrai-je vous offrir quelque chose ?
— Non, non, je sors tout juste de table. J’étais avec le directeur de la ligne, monsieur Courteline. Il est très affecté par la mort du peintre ; saviez-vous qu’il l’avait personnellement nommé à ce poste ?
— Ma foi non, je l’ignorais.
— Hé bien voilà ; malgré sa douleur, il vous demande personnellement de ne pas ébruiter l’affaire. Le directeur pense qu’il se pourrait que sa mort ne soit pas si naturelle que cela. La drogue, les femmes… Quel scandale si la presse venait à s’en mêler. Aussi, restez discret.
— Mais comment cela une mort pas naturelle ? vous exclamez-vous en feignant la surprise.  Et pourquoi irai-je donc ébruiter quoi que ce soit ?
— Sans doute s’inquiète-t-il de vous voir occuper la cabine juste en face de celle du mort. Je vous vois mal « mener l’enquête » de toute façon ! Arsène Holmes !
— Archibald Watson ! reprenez-vous sur le même ton.
— Ce serait fou !
— Oui, ce serait insensé ! Ah ah  ! »
     Vous plaisantez encore un moment sur le sujet, tout en vous demandant quelle mouche a bien pu piquer monsieur Courteline. Après tout, il n’y a rien pour l’instant de choquant ou d’étrange pour qui que ce soit — et encore moins source à scandale — dans la mort du peintre, si ce n’est pour vous. Soit ce monsieur est très maladroit, soit il chercher à ce que vous vous découvriez d’une façon ou d’une autre. N’importe comment, vous notez l’information dans un coin de votre tête.
     Vous saluez finalement le mutin capitaine, en lui demandant par ailleurs s’il lui est possible d’envoyer à déjeuner cabine 32 malgré l’heure tardive. (De par votre expérience, vous savez que l'on n'affame point impunément une lady avec laquelle on passe la nuit.)

Ayant pris congé d’Archibald, vous vous dirigez vers le fumoir. Il est encore tôt, et les tables sont désertées, mais le calme du lieu est atténué par la musique crachotante d’un poste de radio.



fumoir

Le fumoir est d'un standing aristocratique.

 


     Les lieux sont luxueux, et les meubles en vieux bois de merisier, agrémentés de différents miroirs baroques, sans doute disposés là dans le but d’accentuer l’effet visuel des volutes de fumée. Vous apercevez sans peine la silhouette bien en chair de l’ingénieur, penché sur un traité fort épais, un cigare imposant entre les lèvres.
     « Monsieur Bontemps. Je vous en prie, prenez place. Je ne vous propose pas de cigare ;  ce n’est pas mon genre.
— Vous êtes bien aimable, monsieur Volte.
— L’amabilité ! Ah ! La chimie n’est pas aimable, mon pauvre Arsène ! Mais je vois que vous avez apporté votre fameux single malt ! s’exclame l’ingénieur en désignant la bouteille de whisky que vous avez apportée.
— Si vous tenez à finir comme un certain artiste peintre, ma foi, je vous en sers un verre.
— C’est donc de cela qu’il s’agit ! Un empoisonnement, voyez-vous cela ! Hé bien, si le coeur vous en dis, je puis commencer sur le champs l’analyse de votre bouteille. »
     Et voilà que Bernique soulève de sous la table une épaisse mallette en cuir, d’où il se met à sortir différentes fioles, pipettes et tubes à essai.
     « Je puis détecter rapidement la présence de certains toxiques connus, reprend-t-il, mais la moindre des choses serait de s’assurer que le whisky est bien empoisonné, n’est-ce pas ? » Et sans attendre aucun accord de votre part, il extrait de la mallette une petite cage contenant un rat rendu neurasthénique par la captivité, auquel il fait inahler aussi sec quelques gouttes du whisky. Après quelques minutes l'animal est pris d’un tremblement irrésistible, et s'effondre aussitôt.
     Avec un sourire de satisfaction, Bernique Volte verse alors un peu d'alcool dans différents tubes à essai, et des explosions de couleurs brunes ou rousses se mettent à fleurir à l'intérieur.
     « Alors ? demandez-vous. Quelque chose ?
— Rien. Zéro. Hum. Je vais garder cette bouteille pour de plus larges analyses, et en vous ferai parvenir mes conclusions. Visiblement, les composés toxiques les plus communs n’en font pas partie ; reste l’idée d’un empoisonnement par une substance organique, vous savez, venin de crotale ou extrait de plante... Un brin désuet comme méthode, si vous voulez mon avis.
— Bigre. Hé bien merci de votre aide ; voilà qui prouve au moins la mort peu naturelle de notre homme.
— Si vous me permettez une remarque, Bontemps, la présence d’un whisky empoisonné dans la chambre d’un mort n’indique pas forcément qu’il ait été empoisonné par elle. Il faudrait effectuer une autopsie dans les règles, mais j’ai peur que notre médecin ne l’entende pas de cette oreille.
— Comment ? Vous voulez dire que ce poison ne serait qu’une farce ? Un leurre ? »
     Haussant les épaules, l’ingénieur ne daigne pas répondre à votre question, et se replonge dans son ouvrage. Les illustrations vous donnent à penser qu’il s’agit d’un traité sur les armes à feu.
« Vous aimez la chasse ? demandez-vous tout à trac.
— Non, mais je travaille pour certains fabricants. Il m’arrive néanmoins de pratiquer le tir sportif.
— Et sur quoi tirez-vous ? Sur les médecins ?
— Ah ah ! Non, hélas, ni sur les avocats, mais sur quelques poules en argile. Vous pouvez d’ailleurs participer si le cœur vous en dis. La prochaine séance est à 7h demain matin, à l’arrière du ponton C. L’heure est matinale, mais on évite ainsi les gêneurs. Rejoignez-nous, tirez un coup, et  peut-être en saurai-je alors plus sur votre fameux whisky. »
    Vous remerciez une fois encore Bernique pour son aide précieuse et pour son invitation, et promettez que vous y réfléchirez.



Avec plus de détermination que jamais, vous décidez d’orienter votre enquête sur :

1) Le peintre lui-même ; lister les fréquentations terrestres de celui-ci et  rechercher la fameuse jeune femme en fuite, probablement réfugiée en 3e classe, vous parait la meilleure des priorités.

2) Sur le médecin, qui, dans cette affaire, vous semble être mouillé jusqu’au stéthoscope.

3) Sur le directeur de ligne, monsieur Courteline, qui semble en savoir plus que tout le monde, et qui de plus semble avoir été un proche du défunt.

4) …




 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:30
Hello à tous !

Notre bon Arsène a fait une petite sieste d'un mois, mais le revoilà frais et dispos ! Je vous fais mes excuses pour ce petit passage à vide ; il faut croire que votre serviteur possède quelques traits communs avec sieur Bontemps. Un petit coup de fatigue dû à l'hiver, à mes chères études et aux autres projets d'écriture en cours, rien de bien grave en somme. ^^

J'en profite pour vous rappeler que vous pouvez me confier vos critiques et remarques sur le texte, et me poster vos suggestions ( n'importe lesquelles, que ce soit pour demander la couleur du noeud papillon d'Arsène ou de vitupérer contre le manque de clarté du blog). Pour les demandes plus intimes, sachez qu'il y a un tarif...

Et puis comme nous voilà si bien partis (les mouettes chantent et les petits déjeuners sentent l'orange amère, youhou) je vous remercie pour la qualité de vos interventions, je n'aurais pas cru avoir affaire aussi vite à un public d'une aussi belle qualité, ma foi, c'est très rafraîchissant ! N'hésitez pas néanmoins à parler un peu du blog autour de vous ; plus on est de fous, plus on rigole (et moins il y a de canaux de sauvetage, oui, certes.)

Sur ce, nous avons encore un cadavre chaud sur les bras... Retour au Lamartine ! :D
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 12:44
    L'affaire est entendue, et toute votre intuition vous le crie aux oreilles : il s'agit bien d'un meurtre. Vous tentez de garder votre excitation pour vous, et balbutiez une banalité au capitaine sur le drame de la vie, accompagné d'une anecdote sur votre grand oncle Aristide, retrouvé noyé dans sa cave à vin. Le médecin, lui, a tôt fait de remballer ses affaires et se dirige déjà vers la sortie, en plaisantant sur le bonheur que cela doit être de mourir dans les bras d'une femme. Vous n'avez pas même eu le temps de lui demander des précisions supplémentaires sur la mort "naturelle" de l'artiste.
   Tout en continuant à plaisanter légèrement au dessus du cadavre du peintre, vous vous approchez du hublot que vous ouvrez pour aérer la pièce. Vous en profitez pour détailler plus attentivement la tache de gras. Elle vous rappelle les fameux tests d'Hermann Rorschach. Il en émane une aura de puissance malsaine, massive et compacte, et vous peinez à y voir quelque chose de concret. Peut-être un insecte, au jabot comme une trompe, dans lequel on aurait enfoncé une flûte tranchante et sans trous. Peut-être une masque de taureau découpé à la scie par un enfant malade. Un sentiment de malaise s'empare de vous, et vous vous détournez du hublot pour revenir à des choses plus rassurantes.

Picture 4La tache marronâtre vous insuffle en sentiment de malaise...

    La bouteille de whisky est un Bushmills Original, un single malt irlandais de seize ans d'âge. Le peintre savait vivre, peut-être un peu trop compte tenu du prix d'une telle merveille. Vous profitez que le capitaine soit sorti (sûrement pour rassurer les passagers sur la situation) pour glisser la bouteille sous votre queue de pie. Il vous faudra trouver quelqu'un capable d'analyser la présence d'un poison dans l'alcool, ou bien le tester sur un animal ou un domestique quelconque.
   La rouille sur les vêtements de la victime vous intrigue au moins autant que la tache de gras, et vous récupérez une cuillère sur la table basse pour en racler une partie, que vous recueillez dans votre mouchoir en soie. Vous avez tout juste le temps de le replacer dans votre poche avant qu'Archibald ne revienne dans la cabine.
« Hé bien, cher ami ! Prisez-vous donc tant que cela la compagnie des artistes maudits ?
— Ils ont souvent meilleure conversation que les artistes mondains.
— Certes, et puis, ils sentent plus fort.
— C'est là tout le sel, capitaine.
— Ah ! Le sel ! Ne me parlez pas de sel ! À ce propos, il est temps pour nous de retourner à notre dessert. Les infirmiers vont s'occuper du corps, ne vous inquiétez pas.
 — Je n'ai plus très faim, à vrai dire, mais je vous accompagne pour au moins m'excuser auprès de Lady Sesquipedalian. »
Le capitaine vous jette un regard coquin, et vous emboîte le pas tandis que vous revenez vers la salle à manger. Entre temps, vous avez prétexté vouloir récupérer un nouveau mouchoir dans votre cabine — juste en face — pour déposer la bouteille et votre échantillon de rouille sur votre lit.
 
    Dans la grande salle, la plupart des gens sont encore debout, et discutent à grands bruits de l'évènement, et il vous est facile de demander autour de vous si quelqu'un connaît cette jeune femme qui a donné l'alerte. Hélas, personne ne semble capable de vous répondre. Il parait évident que si la mystérieuse demoiselle n'est pas connue en première classe, elle doit sûrement l'être du côté des troisièmes classes, et des domestiques qui l'ont laissé pénétrer sur le pont A. De plus, vous parieriez votre chapeau qu'elle n'a pas monté tant d'escaliers pour venir aider l'artiste à tenir son pinceau sans aucune rétribution.

    Vous pensiez pouvoir vous passer de dessert, mais la vue de l'immense flan au caramel vous fait rapidement changer d'avis, et vous vous rasseyez à la table d'Archibald, ce qui vous vaut une oeillade supplémentaire de la Lady.
« Quelle excitation ! Monsieur Bontemps, voilà de quoi nourrir plus d'une histoire ! Je vois d'ici le mobile : la jalousie d'une femme, toujours belle, et qui, malgré toute son expérience, est tombée une nouvelle fois dans le piège de la romance aveugle !
— Certes. Mais tout semble indiquer qu'il ne s'agit là que d'un banal accident. lui répondez-vous sans trop savoir où poser les yeux.
— Allons bon, monsieur ! On n'abuse pas si facilement d'un homme tel que vous ; je suis certaine que vous menez déjà une enquête approfondie...Je suis toute prête à vous aider, dans la mesure de mes modestes moyens, vous savez.
— Je ne vous en remercie que trop, milady. »
Vous blêmissez d'autant plus lorsque vous sentez un discret frôlement le long de votre jambe ; une rencontre avec un noble pied qui ne semble guère accidentelle. Cherchant une diversion, votre regard se pose sur Bernique Volte, l'ingénieur fou, et vous profitez de l'occasion pour lui demander s'il s'intéresse à la chimie.
    « Des bulles et des couleurs, répond-il, voilà ce que les gens pensent de la chimie. Mais détrompez vous, jeune homme, détrompez-vous. La chimie est simple, la chimie est transparente, et le moindre liquide incolore et insipide peut se révéler être un explosif puissant ou un composé mortel. Il n'y a pas d'humour dans la chimie, vous savez. Alors, pour vous répondre, oui, je m'intéresse à cet art, autant qu'à tout le reste, si l'on peut dire !
— Ah monsieur, voilà qui est passionnant ! Je m'intéresse moi-même un peu aux sciences ; peut-être pourrions nous nous retrouver un de ces jours pour discuter un peu, autour d'un single malt irlandais, par exemple.
— Un esthète ! Ici, en ces eaux froides et atlantiques ! Saviez-vous que c'est Platon qui initia le monde aux pharmakos, et qui lança cette mode sur l'Atlantide ! Ah monsieur, je serai très heureux de partager avec vous les secrets de la pH-métrie, de la synthèse des alcools aromatiques et du rôle essentiel des catalyseurs !
— Hé bien, vous me voyez ravi, monsieur Volte.
— Vous pouvez m'appeler Bernique. Je suis tous les jours au fumoir, avec un verre et un  crayon ; la fumée m'aide à réfléchir. »
    
    Enfin, après avoir englouti un puissant digestif qui vous fait tousser de la tête aux pieds, vous constatez que la salle commence à se vider, et vous vous apprêtez à sortir de table lorsqu'une main gantée vous retient par le coude. Vous n'êtes pas surpris de croiser le regard malicieux de Lady Sesquipedalian, qui vous invite à boire un dernier verre dans  le petit salon.

Comment allez-vous finir cette soirée ?

1) Vous vous excusez auprès de la Lady et vous vous retirez dans votre cabine pour réfléchir aux évènements de la soirée. Vous en profiterez d'ailleurs pour écrire une nouvelle noire et graisseuse.

2) Vous acceptez l'invitation de la Dame. Après tout, sa compagnie n'est pas si désagréable, et vous n'avez guère envie de dormir seul ce soir.

3) Vous partez en quête de la jeune femme dans les bas fonds du navire, chez les troisième classes. La nuit va être longue et terrible.

4) ...










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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 13:31
    D’un pas fier et conquérant, vous vous dirigez vers la double porte de la grande salle à manger. Il s’y retrouvent aussi bien les premières que deuxièmes classes, et ce sont autant de regards qui se retournent sur votre passage. Vous arborez une superbe queue-de-pie dont les pans de satin s’envolent an rythme de votre marche. Un veston brodé complète la tenue, avec votre pièce maîtresse : le nœud-papillon. Monumental. Iconoclaste. Rouge. De ce même rouge qui devait naguère habiller les tentures des temples de la vieille Babylone. Vous savourez votre effet alors que vous ôtez votre chapeau pour le tendre à un domestique.
Si vous avez pris soin de jeter un oeil au vade-mecum avant de vous rendre au dîner, vous constatez que l'illustration qui s'y trouvait était on ne peut plus exacte, à part le ton orange que lui donne maintenant la lumière déclinante du soir.

Salle à manger premiere classeL'illustration du vade mecum est conforme à la moustache près.

    Vous apostrophez distraitement un serveur pour qu’il vous indique où se trouve la table du capitaine ; il vous montre alors la place centrale où un joyeux bonhomme à la barbe conséquente converse à grands renforts de mouvements de bras et de pieds. Vous vous approchez nonchalamment jusqu’à votre couvert, et d’un mouvement sec de votre canne sur le sol, vous signalez votre présence à l’assemblée avant de vous incliner. Le barbu vous jette un regard étonné, avant de sourire et d’avancer sa main à votre rencontre.
« Monsieur de Bontemps, je présume ?
— Lui-même. Et vous bien sûr, vous êtes…
— Archibald ! Hé oui, le ferme et valeureux capitaine de ce sacré rafiot ! Ah, venez, asseyez-vous que je vous présente ! »
    Vous vous exécutez, et voilà que le capitaine vous désigne tous les noms des invités. Le second, encadré par deux rouflaquettes interminables, Lady Sesquipedalian, de farouche noblesse, Monsieur  Pierre, ecclésiaste devant l’éternel, Monsieur Courteline et sa compagne, grand actionnaire devant l’éternel, Bernique Volte, poète, inventeur et magicien fou, et d’autres âmes dont vous perdez le décompte. Vous voilà donc une petite dizaine attablés autour du capitaine, et ce dernier vous a fait asseoir tout à côté de lui.
« Arsène…vous permettrez que je vous appelle Arsène ? J’ai bien connu votre père, savez-vous ? vous chuchote-t-il, conspirateur. Un fameux gentilhomme, il m’a appris à aimer la littérature.
— Vous-même êtes donc écrivain ! renchérit Bernique, l’ingénieur fou. Sacrée déboulonnade ça, l’empoignade de plume !
—Hé bien…oui. En quelque sorte… répondez-vous en pensant à votre machine à écrire poussiéreuse.
— Comme c’est intriguant ! Mystérieux ! s’écrie à son tour lady Sesquipedalian. Moi-même j’ai toujours tellement détesté les artistes, mais tellement aimé les crimes parfaits et les romans policiers ! Ah ! »
Vous vous demandez ce qu’il convient de répondre, lorsque le capitaine pose sa main sur votre cuisse et commence à parler de son enfance, en vous regardant droit dans les yeux, un sourire mutin aux coins des yeux, sous le regard méfiant de monsieur Pierre.

Capitaine Archibald MartinArchibald vous regarde avec un sourire mutin

    Le dîner se poursuit ensuite sans autre incidents, malgré l’ennuyeux discours du capitaine (vous savez maintenant que c’est un petit bateau à voile dans la fontaine du square de son village qui l’a poussé à s’engager dans la marine, et vous avez aussi appris que vous aviez un très beau regard et un pantalon agréable à caresser) et les œillades étranges de la Lady (vous avez également appris qu’il ne fait pas bon être écrivain face à de la vieille noblesse délaissée).
    Vous buvez plusieurs fois en l’honneur du Lamartine, fleuron de la marine civile française, et saluez les diables d’ingénieurs de Saint Nazaire où il fut assemblé. Hélas, avant même l’arrivée du dessert, un cri retentit dans l’entrée de la salle à manger. C’est une jeune femme blême qui se précipite vers vous, affolée, pour crier tout haut : « A l’assassin ! Au meurtre ! Cabine douze ! Je…Ah ! » avant de tomber évanouie dans vos bras.
    Vous déposez où vous pouvez l’inconsciente jeune femme avant de vous précipiter en compagnie d’Archibald et de monsieur Pierre jusqu’à sa cabine. Et en effet, une porte est ouverte en face même de la votre. A l’intérieur, un homme nu, inconscient sur un tabouret, la tête posée sur un tableau inachevé.
    « Appelez-moi le médecin ! » aboie le capitaine aux stewards tétanisés. Vous même, vous contemplez cet étrange spectacle, avec la pensée que vous auriez pu apercevoir le criminel si vous étiez resté écrire dans votre cabine.

    Le médecin est formel : ce n’est pas un meurtre, mais une mort fort naturelle. Rassuré, vous jetez néanmoins des yeux curieux sur l’intérieur de la cabine. Elle est sens dessus dessous, et vous ne sauriez dire si le désordre est dû à une négligence forcenée ou à une fouille méticuleuse. Sur la petite table, une bouteille de whisky est à demi entamée. Si vous vous penchez sur le tableau lui-même, vous reconnaissez quelques traits qui peuvent vous faire songer à la jeune femme qui a donné l’alerte. Bien qu’il s’agisse d’un simple croquis, vous remarquez que le trait est grossier et tremblant. Sur les vêtements de la victime, il y a quelques traces de rouille, que vous vous étonnez de trouver sur un passager de première classe, où la moindre ferraille dort sous dix centimètres de boiseries. Enfin, vous relevez une marque étrange, une sorte de symbole effacé sur le hublot de la cabine, mais il peut très bien s’agir d’un tache de gras un peu originale.
    Vous demandez au capitaine quelle est l’identité du malheureux, et ce dernier vous répond qu’il est le peintre officiel de la compagnie. Il a été engagé en personne par Monsieur Courteline, le principal actionnaire de la ligne, et il est d’ailleurs l’auteur de l’illustration de la salle à manger que vous avez peut-être aperçue dans le vade-mecum.

Lorsque vous demandez autour de vous où est passée la jeune femme qui a donné l’alerte, personne ne peut vous répondre. Elle est introuvable.


Que pensez-vous de cette affaire ?

1) Il ne s'agit là que d'un banal accident ; vous retournez dans la salle à manger pour le dessert.

2) Vous pensez qu'il peut s'agir d'un meurtre. Vous confiez vos craintes au capitaine.
(exposez la raison pour laquelle vous pensez qu'il a été assassiné dans les commentaires. Vous pouvez dès lors esquisser une ou deux hypothèses pour rendre votre affirmation crédible !)

3) Vous pensez bien qu'il s'agit d'un meurtre, mais vous préférez n'en rien dire, pour enquêter plus à votre aise. (de même, justifiez pourquoi la mort du peintre vous paraît suspecte)

4) ...

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 13:16
(Puisqu'il y avait égalité dans le procédé, voici un mélange de vos désirs...)

    Vous vous dirigez vers le moqueur d'un pas ferme et décidé, et arrivé devant lui, vous fichez le pommeau de votre canne sous son menton, contre sa pomme d'adam.
« Monsieur. Je n’aime guère votre sourire, ni votre façon de souffler votre tabac partout comme cela. Expliquez-vous sur le champ, ou dès demain, c’est un duel sur le pont que je réclamerai ! »
     L’homme vous regarde d’un air effaré, et semble perdre plusieurs centimètres. Les lèvres tremblantes, il déglutit péniblement avant de vous répondre :
« Mais... sire ! Grgh. Mille excuses, vraiment.

— Ah ! Même les brutes savent s’excuser : cela ne suffit pas, coquin !

— Je suis navré monsieur, mais je...Gh. Je ne suis que le Chef Stewart de cet étage ! Visiblement…Sans vouloir vous vexer, vous n’êtes pas entré par la bonne coupée du bateau.

— Comment donc ? faites-vous, etonné, en retirant votre canne.

— Hé bien, vous êtes ici au point d’embarquement des troisième classe. Je puis néanmoins vous conduire à votre cabine si vous le souhaitez.
— Ah. Certes. Guidez-moi alors, mais gare si j'entends un mot de trop sortir de votre bouche ! » répondez-vous finalement, inexplicablement vexé.
    Digne jusqu’au bout, vous rajustez votre couvre-chef et emboîtez le pas du Stewart.


     En chemin, ils vous indique d’une voix encore enrouée où se trouve le salon, le restaurant, le bar, et tout les lieux essentiels du navire. Vous apprenez également que le repas des première classe et le discours du capitaine auront lieu à 19h30, et qu’il faut réserver votre place. Vous lui demandez s'il est bien nécessaire d'assister à ce genre de mascarade, car après tout vous êtes ici pour écrire, mais le regard du Stewart semble indiquer qu'il serait de fort mauvais ton de ne pas s'y rendre.
     Enfin, après plusieurs couloirs et deux escaliers, vous vous retrouvez face au numéro 14, sur le pont A.
« Vous êtes ici au milieu du navire. déclare le stewart. Je puis vous assurer que vous ne ressentirez ici pas la moindre vibration ! Le moteur est loin, et les cabines  de première classe sont les plus stables du navire. Un très bon choix.

— Merci mon brave, merci.

— Si vous avez besoin d’aide, une stewardess est là pour prendre soin de vous, au bout du couloir. La salle de sport, elle, est tout à côté, et le fumoir est…
— Merci ai-je dit. »
    
    Vous prenez ainsi congé de votre encombrant compagnon et introduisez votre clef dans la serrure. La porte s’ouvre sur un luxe insolent de couleurs et de boiseries. Il y a là un grand lit, un bureau en noyer, deux bons fauteuils et une petite table-bar, le tout dans un style louis XV qui vous fait applaudir les paupières. Vous ôtez votre chapeau et vos chaussures, et déposez votre mallette sur la commode prévue à ce effet.


                               L'ameublement de la cabine vous fait une forte impression.



     Vous remarquez sur le sol trois fortes malles, qu’un domestique a déposé là à votre attention. Vous les ouvrez chacune du bout de votre canne, révélant alors vos costumes et vos affaires de toilette. Déposant votre haut-de-forme sur le lit, vous rangez vous-même vos affaires en bon ordre dans la lourde armoire à trois portes près du hublot. Enfin, vous extrayez votre machine à écrire de sa housse protectrice, que vous déposez sur votre bureau. C’est alors que vous remarquez qu’une lettre y a été déposée à votre nom.


(Vous y trouvez également un vade-mecum de la compagnie, résumant tout ce qu’un passager doit savoir sur la vie à bord, et une liste de tous les clients inscrits en première classe.)

 

Le contenu de la lettre est éloquent :

 


Pour Monsieur A. Bontemps, cabine n°14 - Pont A

 

Cher monsieur,

 

J'ai l'honneur de vous demander de me rejoindre à ma table ce soir, pour le dîner de 19h30. Homme de lettre moi-même, il me tarde de faire la connaissance d'un écrivain et d'un homme d'une si illustre famille, qu'il me semble avoir estimée depuis toujours.


Je vous prie de croire en mes sentiments distingués.


Archibald Martin -- commandant du Lamartine.


C'est un grand honneur que vous fait le capitaine.


Il est 15h. Comment pensez-vous organiser le reste de votre après-midi ?

 

1) Repos, lecture et choix de garde robe pour ce soir. Enfin, dîner avec le capitaine, puis  flâneries sur la promenade, pour profiter du premier air marin.

 

2) Ni repos, ni dîner. Ce soir, vous écrivez, et il est nul homme qui pourra vous distraire de votre machine à écrire ! Vous vous contenterez d'une collation livrée par la stewardess.

3) Il y avait cette salle de sport, sur le chemin. L'occasion de réveiller des muscles avant de se présenter à la soirée ou à la machine à écrire.

4) ...



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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 22:08
    Vous êtes resté un moment sur le pont supérieur du Lamartine  pour regarder le port s'éloigner. Vous êtes un peu triste, mais enfin, l'aventure ne se fait pas sans douleur. Perdu dans vos pensées, c'est soudainement que vous réalisez que les embruns matinaux sont encore un peu frais, et vous vous surprenez à frissonner. Décidant que les adieux nostalgiques ont passé leur tour, et qu'il est plutôt temps d'aller vous installer dans votre cabine, vous quittez le pont pour vous engouffrer à l'intérieur du paquebot par la première porte que vous trouvez.
    Vous débouchez sur un escalier plutôt luxueux reliant les quatre principaux étages du navire entre eux. Sur les côtés sont situés des cabines d'accueil, dans lesquelles des employés affairés dirigent les passagers vers leurs chambres respectives. Sur les murs sont placardés les plans généraux du Lamartine, qui n'a décidément rien d'une coquille de noix. Songeur, vous tirez de votre mallette en cuir passé vos papiers d'embarquement et la clé de votre cabine. Numéro 14, suite en première classe. Un regard circulaire vous indique que la populace qui se presse autour des guichets ne sont pas de ceux qui feront d'agréables compagnons de chambrée, et vous déplorez la triste politique de la compagnie transatlantique, qui laisse de tels rebus sociaux fréquenter les mêmes ponts du navire que vous. Vous apercevez néanmoins un homme élégant, porte-cigarette à la bouche, qui vous observe d'un air moqueur.

Que faites-vous ?


1) Vous vous rendez à un guichet pour demander où se trouve votre cabine, quitte à bousculer les gens dans la file d'attente pour faire valoir vos droits.

2) Vous décidez d'aller saluer le gentleman avec le porte cigarette, dans l'espoir d'y trouver un guide et un ami.

3) Vous montez les escaliers, seul. Les premières classes sont toujours en haut, et un Bontemps n'a jamais demandé son chemin à personne. Jamais.

4) ...


(Je reprécise les choses pour ce premier pas : le vote se fait dans les commentaires ; si les choix 1,2,3 ne vous conviennent pas, n'hésitez pas à proposer votre propre choix : le choix 4 donc !)
(En bleu : le choix réalisé par les votants. Si le vote a déjà été fait, vous pouvez tout de même intervenir dans la session suivante ;) )
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 15:24
Welcome aboard ! *balance une bouteille de champagne contre la coque*

J'annonce aujourd'hui l'inauguration exceptionelle de mon premier navire : le Lamartine ! Et quel navire ! 40 000 tonneaux, de quoi saouler toute l'allemagne !

Comme dit en introduction, et expliqué dans Fonctionnement du blog, vous voilà sur un blog dont vous êtes le héros,  c'est à dire que vous allez pouvoir agir directement sur le déroulement de l'histoire que je vais mettre en scène. Ben ouais, carrément. :p

Le but est de suivre les aventures d'Arsène Bontemps, dandy et écrivain raté, qui, comme tout  gentleman digne de ce nom, emploie sa vie à des préoccupations aussi oisives que futiles. Vous voilà donc, par un beau jour de juin,  embarqué sur le Lamartine, et vous comptez bien prendre le plus de bon temps possible. Après tout, même les plus vigoureux gentlemen subissent des revers.

Les détails de l'aventure sont résumés sur la droite dans les "Principes de Navigation". J'y remplirai au fur et à mesure les informations essentielles sur l'histoire, et j'y ferai également figurer le vocabulaire difficile : le marin est un poète, et le capitaine Haddock n'est pas là pour me contredire. Qui sait ce qu'est un maître-bau, un cabestan ou une uchronie ? N'hésitez donc pas à me faire part de vos problème de vocable : on a pas tous la chance d'être né avec une ancre à la place de la tête.

Les articles paraîtront au fur et à mesure de vos interventions ; je laisserai un délai entre chaque parution pour permettre à tout le monde de voter en temps et en heures. Il y aura sans doute des modifications d'organisation en fonction de vos remarques ; c'est un projet tout neuf que je lance là, et j'ai besoin de vous pour que l'aventure soit belle !

Sur ce, assez parlé, vous venez de quitter le port : il est l'heure de ranger les mouchoirs, et de regarder loin vers l'horizon ! Bon voyage !
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